Stéphane Roussel ®Fabio Lovino
Vivendi est partenaire du Psychodon — dont l’objectif est à la fois de collecter des dons et de sensibiliser le grand public aux troubles psychiques en entreprise. Pourquoi soutenez-vous le Psychodon ?
Oui, nous soutenons le Psychodon. Pour la France, Vivendi et Canal+ ont signé la Charte de la diversité (2 800 signataires), lancée par Les entreprises pour la cité – et dont je suis aussi porte-parole. Ce document de référence marque l’engagement des signataires à promouvoir la diversité sous toutes ses formes afin de refléter toute la population française. Et ce, pour des raisons économiques autant que sociétales. Singulièrement chez Vivendi, qui brasse des gens de tous les horizons pour toucher l’ensemble de la population. Nous allons chercher les talents partout où ils se trouvent, sans discrimination.
La grande soirée du 12 juin 2019 à l’Olympia a pour but de faire du Psychodon une grande cause nationale. Selon la fondation Deniker, en effet, 1 actif sur 5 serait concerné par les troubles psychiques. Le handicap psychique est-il un des derniers tabous sociétaux à faire tomber ?
Les troubles psychiques sont une réalité dont on parle trop peu, y compris en entreprise. Grâce à Didier Meillerand, l’initiateur du Psychodon, ce vide est maintenant comblé. Après la soirée du 12 juin dernier au Théâtre de l’œuvre, le 12 juin 2019 nous mettrons en effet l’Olympia — dont Vivendi est propriétaire — à la disposition du Psychodon et de grands artistes y seront présents.
En tant que COO de Vivendi, avez-vous directement la main sur la RSE ? Comment travaillez-vous avec votre directrice RSE, Marie-Annick Darmaillac ?
La politique RSE de Vivendi est au carrefour entre la communication du groupe, les contraintes RSE et les questions opérationnelles. Je travaille avec Marie-Annick Darmaillac sur tous ces sujets qui remontent au Comité RSE que nous avons créé au sein de notre Conseil de surveillance.
Quelle est la situation au sein de Vivendi au regard des troubles psychiques ?
Par définition, les troubles psychiques sont souvent cachés et ne peuvent être dénombrés. De plus, dans les métiers artistiques et créatifs de Vivendi la frontière est ténue entre mal-être psychique et créativité. Or ce qui n’est pas visible n’est pas médiatique. C’est pourquoi Vivendi, avec le Psychodon, est en pointe sur cette question. Dans notre approche de la RSE, le mal-être psychique est aussi source de créativité.
Vivendi communique sur le thème : « La culture au cœur du développement durable ». Pouvez-vous expliciter cette idée RSE ?
Par essence, la culture est le business de Vivendi. Notre politique RSE est naturellement plus sociétale qu’environnementale. Dans la musique, par exemple, nous dénichons les talents dans les MJC ou les petits clubs, y compris pour des microtendances, partout et dans tous les milieux. Nous allons vers eux par tous les moyens. Il en est de même dans tous nos métiers.
Vous avez déclaré dans une interview : « la diversité est une richesse, pas un handicap. Embaucher des personnes handicapées psychiques ne doit pas être une œuvre sociétale, mais un désir de diversifier ses talents. » Comment êtes-vous arrivé à cette synthèse, chez Vivendi, entre RSE et Talent Management ?
Cet aspect était déjà installé chez Vivendi avant mon arrivée. J’ai servi de catalyseur et c’est maintenant bien intégré. Du point de vue de l’intelligence collective — sujet très important à mes yeux — il est particulièrement utile dans une petite équipe d’avoir quelqu’un de différent.
Vous venez initialement de la psychologie et votre profil semble atypique parmi les dirigeants de sociétés du CAC 40. En quoi cela vous a-t-il aidé durant votre parcours professionnel, en particulier chez Vivendi ?
De la psychologie et les RH à la présidence de SFR, puis à la direction opérationnelle de Vivendi, je suis en effet atypique. Cela m’a permis de voir les choses autrement et d’avoir du recul sur les enjeux relationnels qui sont éminemment plus importants que les rôles d’experts. De mon point de vue, d’ailleurs, il y a plus de ressemblance entre un président et un DRH qu’entre un président et un directeur financier. Dans l’exercice de mes fonctions de direction, je privilégie les interactions entre les personnes et entre les groupes. Mon rôle est de mettre en musique toutes les richesses humaines et toutes les formes de créativité. Par exemple, au sein de notre grande société d’édition de jeux vidéo Gameloft, je mets ensemble les gens de la musique avec ceux de la vidéo. Notre business du divertissement en général, avec Canal + et Universal, nous oblige à créer toujours quelque chose de nouveau.
Oui, nous soutenons le Psychodon. Pour la France, Vivendi et Canal+ ont signé la Charte de la diversité (2 800 signataires), lancée par Les entreprises pour la cité – et dont je suis aussi porte-parole. Ce document de référence marque l’engagement des signataires à promouvoir la diversité sous toutes ses formes afin de refléter toute la population française. Et ce, pour des raisons économiques autant que sociétales. Singulièrement chez Vivendi, qui brasse des gens de tous les horizons pour toucher l’ensemble de la population. Nous allons chercher les talents partout où ils se trouvent, sans discrimination.
La grande soirée du 12 juin 2019 à l’Olympia a pour but de faire du Psychodon une grande cause nationale. Selon la fondation Deniker, en effet, 1 actif sur 5 serait concerné par les troubles psychiques. Le handicap psychique est-il un des derniers tabous sociétaux à faire tomber ?
Les troubles psychiques sont une réalité dont on parle trop peu, y compris en entreprise. Grâce à Didier Meillerand, l’initiateur du Psychodon, ce vide est maintenant comblé. Après la soirée du 12 juin dernier au Théâtre de l’œuvre, le 12 juin 2019 nous mettrons en effet l’Olympia — dont Vivendi est propriétaire — à la disposition du Psychodon et de grands artistes y seront présents.
En tant que COO de Vivendi, avez-vous directement la main sur la RSE ? Comment travaillez-vous avec votre directrice RSE, Marie-Annick Darmaillac ?
La politique RSE de Vivendi est au carrefour entre la communication du groupe, les contraintes RSE et les questions opérationnelles. Je travaille avec Marie-Annick Darmaillac sur tous ces sujets qui remontent au Comité RSE que nous avons créé au sein de notre Conseil de surveillance.
Quelle est la situation au sein de Vivendi au regard des troubles psychiques ?
Par définition, les troubles psychiques sont souvent cachés et ne peuvent être dénombrés. De plus, dans les métiers artistiques et créatifs de Vivendi la frontière est ténue entre mal-être psychique et créativité. Or ce qui n’est pas visible n’est pas médiatique. C’est pourquoi Vivendi, avec le Psychodon, est en pointe sur cette question. Dans notre approche de la RSE, le mal-être psychique est aussi source de créativité.
Vivendi communique sur le thème : « La culture au cœur du développement durable ». Pouvez-vous expliciter cette idée RSE ?
Par essence, la culture est le business de Vivendi. Notre politique RSE est naturellement plus sociétale qu’environnementale. Dans la musique, par exemple, nous dénichons les talents dans les MJC ou les petits clubs, y compris pour des microtendances, partout et dans tous les milieux. Nous allons vers eux par tous les moyens. Il en est de même dans tous nos métiers.
Vous avez déclaré dans une interview : « la diversité est une richesse, pas un handicap. Embaucher des personnes handicapées psychiques ne doit pas être une œuvre sociétale, mais un désir de diversifier ses talents. » Comment êtes-vous arrivé à cette synthèse, chez Vivendi, entre RSE et Talent Management ?
Cet aspect était déjà installé chez Vivendi avant mon arrivée. J’ai servi de catalyseur et c’est maintenant bien intégré. Du point de vue de l’intelligence collective — sujet très important à mes yeux — il est particulièrement utile dans une petite équipe d’avoir quelqu’un de différent.
Vous venez initialement de la psychologie et votre profil semble atypique parmi les dirigeants de sociétés du CAC 40. En quoi cela vous a-t-il aidé durant votre parcours professionnel, en particulier chez Vivendi ?
De la psychologie et les RH à la présidence de SFR, puis à la direction opérationnelle de Vivendi, je suis en effet atypique. Cela m’a permis de voir les choses autrement et d’avoir du recul sur les enjeux relationnels qui sont éminemment plus importants que les rôles d’experts. De mon point de vue, d’ailleurs, il y a plus de ressemblance entre un président et un DRH qu’entre un président et un directeur financier. Dans l’exercice de mes fonctions de direction, je privilégie les interactions entre les personnes et entre les groupes. Mon rôle est de mettre en musique toutes les richesses humaines et toutes les formes de créativité. Par exemple, au sein de notre grande société d’édition de jeux vidéo Gameloft, je mets ensemble les gens de la musique avec ceux de la vidéo. Notre business du divertissement en général, avec Canal + et Universal, nous oblige à créer toujours quelque chose de nouveau.